Le foyer du bien-être ...

Article du 8 NOVEMBRE 2017 de Olga Timuta (traduit du Russe) : dans une série de documents pour le portail "Up" un membre de la Chambre publique de la République du Tatarstan, Olga Timuta a rencontré les fondateurs de La Maison en Plus

Aujourd’hui je suis près de Paris, à Vaucresson. Espace privé, beau quartier, maisons chères. Nous nous approchons de la "Maison en plus", qui peut se traduire par "Plus qu’une maison" - un immeuble moderne de quatre étages qui abrite 32 personnes spéciales. Ces résidents ne peuvent pas prendre soin d’eux-mêmes, par conséquent, cette maison a été construite, où ils ont non seulement un lieu de vie, mais aussi un espace de développement, une zone de marche, des assistants personnels.

Je suis accompagnée par des parents d’enfants adultes atteints du syndrome de Rett, la même maladie que ma fille aînée. Mon guide est Annik Nguyen, la mère d’une jeune fille de 26 ans atteinte du syndrome de Rett.
Nous sommes escortés par Gérard Nguyen et Thomas Bertrand.
Mon personnage principal est Audrey Nguyen. Fille avec le syndrome de Rett.

 Annick, parlez-nous de l’institution dans laquelle nous sommes situés. Qu’est-ce que c’est - une maison d’habitation, un centre de réadaptation ou un établissement de jour ?
 Ici vivent de jeunes hommes et femmes d’au moins 20 ans. 28 personnes en journée. Ils viennent ici par décision de la Commission des droits des personnes handicapées. Les résidents de la maison vivent par équipes. 24 chambres accueillent les résidents et 4 autres sont accueillis en externat.

L’institution accepte les personnes souffrant de multiples troubles de santé et (ou) de troubles du spectre autistique.

Audrey est interne ou externe, alternativement avec une autre fille : 15 jours par mois en internat et les 15 jours suivants en externat. Les jours où Audrey ne dort pas pas dans "La Maison en plus", elle vit dans notre appartement avec nous, mais chaque jour elle y retourne dans la journée.

Vous pouvez voir que dans l’espace du bâtiment réalisé des rails spéciaux au plafond - outil pratique pour les personnes ayant des problèmes du système musculo-squelettique, pour faciliter leur déplacement dans la maison.

Au rez-de-chaussée il y a des espaces communs : salles de soins, salles de réadaptation (ergothérapie, art et musicothérapie), salle de massage, beaucoup de locaux sanitaires, communications, jeux vidéo, deux salles à manger commune, salle de réunion pour le personnel, les services de télémédecine, ainsi que des bureaux administratifs.

Le père de l’un des résidents de la maison, un architecte bien connu, planifiant les salles et la navigation, a délimité les espaces en couleurs afin que les résidents puissent facilement se déplacer. L’espace du bâtiment lui-même est pratique et fonctionnel, le terrain à proximité du bâtiment l’est également. Des chemins pratiques mènent aux sorties vers le jardin et la zone de marche. Nous pouvons dire que c’est à la fois une maison de vie et un centre de travail de jour.

Nous montons à l’étage supérieur. Grands couloirs, ascenseur pratique, larges ouvertures - tout est prévu pour tenir compte des exigences d’accessibilité.

Le bâtiment est divisé en 4 maisonnées ; elles-mêmes composées des chambres et des espaces communs : cuisine et pièce à vivre.

 Annick, peux-tu nous parler des principes de la vie à La Maison en Plus ?

 Chaque résident utilise une chambre privée meublée, qui est un lieu de vie personnel. Il est équipé de sa propre douche et toilettes. Tout est organisé en toute sécurité et commodément. Vous voyez que là encore la couleur est d’une importance décisive - les murs sont peints de couleurs douces et confortables. Les lits sont multifonctionnels.

Chaque habitant a son propre « coin » avec sur les murs leurs photos préférées. Audrey a sa chaise où elle aime s’asseoir.

Mur de la chambre d’Audrey
Chambre d’un résident - La Maison en Plus

Le principe principal de l’institution est de développer la qualité de vie de ses hôtes (confort physique, mental et matériel).

Les professionnels cherchent à développer leur autonomie, développer leur indépendance, former et consolider leurs apprentissages, s’intègrer dans la vie de la ville.

 Dites - moi, s’il vous plaît, comment les parents sont impliqués dans la vie de leurs enfants ayant des besoins spéciaux qui vivent dans « La Maison en Plus » ?

 Toutes les relations avec les familles sont soutenues, car de nombreux parents ont été co-concepteurs du projet individuel de leur enfant. Les relations entre les résidents et leurs proches sont soutenues par des visites, des promenades conjointes, des appels téléphoniques ou des vidéos. Les familles des résidents de la Maison en Plus sont également les bienvenus le week-end.

 Qui gère le « La Maison en Plus » ? Comment la responsabilité du fonctionnement de l’institution est-elle répartie ?

 La gestion de la Maison en Plus est assurée par l’ADAPEI 92 (Association des parents et amis des personnes handicapées mentales). La municipalité et la région ont participé à la construction de l’institution. La dotation en personnel est réalisée à partir du budget de l’Agence Régionale de Santé, qui est l’organe administratif de l’État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région.

Plus d’informations :
http://www.hauts-de-seine.fr/actualite/social-sante/une-maison-en-plus-a-vaucresson-2518/?noMobile=1
http://www.adapei92.org/nos-etablissements-services/foyer-d-accueil-medicalise-la-maison-en-plus

Olga Timuta

Lien vers l’article original : ici


Rédigé le 12/11/2017


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