L’intervention de Madame Hélène Barraud, directrice, relative à l’activité de l’école est résumée, ci-dessous :
« L’application de la loi 2002-2 dans le cadre du développement de l’activité de l’établissement demande des adaptations et se fait progressivement.
Ainsi, la mise en œuvre des projets individualisés prend forme.
- le 15 mars lors d’un samedi d’ouverture, l’équipe en a présenté une illustration aux parents, à partir de leurs pratiques spécifiques. Cette rencontre qui s’est très bien déroulée a permis de valider la démarche très exigeante que j’ai confiée lors de son embauche il y a un an, à Mary Barthet Educatrice Spécialisée : les professionnels dont je salue le travail et le dynamisme de l’exposé comme les parents comprenant mieux les rôles et l’articulation des fonctions de chacun ont été très satisfaits de cette rencontre.
- 7 Projets Educatifs Individualisés sont à ce jour finalisés et signés par les parents. En principe les 8 autres le seront d’ici novembre. Commencera ensuite le cycle des évaluations du travail engagé.
L’atelier classe et l’atelier théâtre ont fonctionné avec des objectifs bien identifiés, référés aux projets des jeunes concernés. Ces expériences s’achèvent et nous travaillons sur une pérennisation de la scolarisation adaptée :
- demande d’un poste d’enseignant spécialisé.
- Engagement dans un projet européen dont cette scolarisation est le thème
La nouvelle activité d’équithérapie gérée par le Conseil Général des Hauts de Seine est remarquablement bien construite et efficace dans le projet des 2 enfants concernés.
L’évaluation interne est aussi une disposition légale qui doit être mise en place d’ici janvier 2009.
Le travail préalable engagé dans l’établissement est maintenant intégré dans la démarche associative des Papillons Blancs de St Cloud
Des formations adaptées pour l’équipe sont intégrées au plan de formation de l’établissement.
Les jeunes
L’absentéisme des jeunes notamment sur la fin 2007 pose des questions de fond importantes :
- celle des limites de l’accueil d’un établissement qui par définition reçoit une population porteuse de risques vitaux (fausses routes, détresse respiratoire..) : trouver le juste équilibre entre le déni et l’exacerbation de ce risque est au cœur des préoccupations de l’équipe qui, vous vous en souvenez a vécu des épisodes dramatiques.
- celle de l’articulation entre le respect des choix parentaux (recours à des thérapeutiques non dispensées en France par exemple ou pratiques religieuses spécifiques) et la réalité du fonctionnement de l’établissement alimenté par les prix de journée ; ces sujets ont été abordés en CVS.
Pour compenser cet absentéisme, j’ai eu recours à l’accueil temporaire : cette fois-ci, il s’est agi d’une petite fille d’Asnières en attente de l’ouverture de l’établissement de Clichy.
Les professionnels
Nous notons une fois encore la difficulté de recruter des professionnels : à cause de l’insuffisance des formations autorisées par l’Etat mais aussi à cause du manque d’attrait de notre convention collective en matière de salaires : j’ai déjà évoqué la convention collective 51 beaucoup plus avantageuse et je dois ajouter maintenant l’arrivée sur le marché de regroupements de ces professionnels en libéral. Je pense à un cabinet d’ergothérapeutes qui est sollicité par des établissements qui n’arrivent pas à recruter.
Le partenariat avec les familles est toujours un moteur très précieux qu’il s’agisse
- de la démarche individuelle de participation à la construction du projet de l’enfant,
- de la démarche collective lors de réunions parents professionnels (dernier sujet : présentation et réflexion commune autour de la notion d’évaluation et introduction de la démarche d’évaluation interne)
- d’aide technique : tirage des photos par exemple
- du Conseil de la Vie Sociale »